Le Calicot

32 pages
12 x 17 cm
ISBN : 979 10 97340 20 9
6,50 €
Parution en novembre 2023

C’est bien ma chance

François David


Timmy est secrètement amoureux de Mei et cherche à attirer son attention…
Un court roman qui saisit, avec poésie et justesse, la question de la différence.


Roman à partir du CE2
Thèmes : amour, collège, langue étrangère, racisme, daltonisme, harcèlement

REVUE DE PRESSE


«
Un petit roman raconté à la première personne. On partage les efforts du jeune amoureux qui se frotte à une autre culture, ses tergiversations, ses espoirs et ses déconvenues…On croise de jeunes harceleurs qui multiplient les insultes sur les réseaux sociaux et n’hésitent pas à cogner… Mais l’écriture toute en douceur passe outre ces collégiens plus bêtes que méchants et se recentre sur le petit héros qui arbore avec fierté ses points de suture, stigmates de son amour. C’est charmant ! »
Opalivres

« C’est un magnifique petit roman qui met l’humain au cœur des relations entre adolescents. C’est un texte court et dense qui fait beaucoup de bien. L’écriture poétique de François David est en alliance parfaite avec le thème de ce court roman. » – Brigitte Aubonnet, Encres Vagabondes

« 
Nul doute que les jeunes lecteurs qui vivent leurs premiers émois se reconnaîtront dans le personnage de Timmy, dont la sympathie renforce l’empathie, et ce d’autant plus que le récit est à la première personne. Pour ma part, en tant que femme, je suis pleinement touchée par la galanterie et le romantisme de ce préadolescent et me dit que bien des adultes devraient en prendre de la graine… Enfin, un ouvrage riche, qui, bien que court, aborde avec finesse – grâce à une prose poétique et rythmée notamment – le thème de la différence culturelle (ethnique, physique) et qui invite à la réflexion. Les lecteurs pourront alors, à loisir, faire leurs propres recherches afin d’exploiter davantage les sujets amorcés comme le harcèlement et le cyber-harcèlement scolaire, ou le daltonisme. » Des mots et des images @des_images_pour_etre_sage

Extrait

Il risquait de pleuvoir ce matin-là et Mei marchait vite sur le trottoir. On habite à deux rues l’un de l’autre et je l’aperçois toujours sur le chemin pour aller au collège. J’ai couru derrière elle. J’avais peur qu’elle se rende compte que j’étais essoufflé, mais j’ai ralenti, ralenti, et je suis arrivé à sa hauteur. J’ai tourné le visage dans sa direction et, comme si je disais cela tous les jours, je lui ai lancé ni hao ma en tentant de prendre un air naturel alors qu’à l’intérieur de moi, j’étais sûr que mon cœur allait éclater. Mei m’a regardé, et j’ai eu l’impression qu’elle me voyait pour la toute première fois. Elle a dit : « Ah! Tu parles chinois ! » Puis elle a souri. Et c’était le plus beau sourire que j’avais vu de ma vie.

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